lundi 16 novembre 2009

Injuste cancer

Mon mari m'a appris ce matin une bien mauvaise nouvelle. Un camarade de classe ma fille est atteint d'un cancer et a été hospitalisé en urgence ce week-end. Ca semble tellement injuste quand ce type de maladie atteint un petit garçon de 5 ans, qui n'a fait de mal à personne. Je connais un peu la maman pour avoir parlé avec elle à la sortie de l'école et elle a deux autres petits garçons. Je ne sais pas comment elle va pouvoir gérer la situation...

Cette maladie, ou plutôt ces maladies, ces cancers nous touchent tous à un moment ou un autre de notre vie, dans notre chair ou dans notre coeur. Ce petit malade me fait penser à tous ceux autour de moi qui ont été atteints :
- ma grand-mère, foudroyée en trois mois par un cancer de l'estomac qui s'est généralisé,
- une amie, âgée de 20 ans, atteinte par une leucémie qui ne lui heureusement pris qu'un an dans sa vie,
- mon beau-père, opéré il y a un an pour un cancer de la prostate pris très tôt,
- une cousine qui se bat depuis quelques mois contre un cancer du sein, dont elle semble sur le point de sortir,
- une autre mauvaise nouvelle que j'ai apprise il y a peu, une jeune femme de mon âge qui a succombé après 11 ans de combat contre la maladie qui l'a finalement emportée.

Je pense fort à eux aujourd'hui, en souhaitant que les progrès de la recherche nous donnent un jour les moyens de considérer cette maladie comme bénigne !

mardi 10 novembre 2009

Coupe-coupe des cheveux

Je me suis enfin décidée à emmener Rose chez le coiffeur la semaine dernière, après presque un an sans y aller. J'ai fini par trouver un coiffeur spécialisé pour les enfants et qui prend un tarif raisonnable, alors que les autres où je l'avait emmenée me prenaient quasiment le tarif adulte, alors qu'il n'y a pas grand chose à couper.

Quand j'étais enfant, c'était plus simple. Ma mère avait une amie qui coupait les cheveux à domicile. Alors quand elle venait, elle savait qu'elle partait pour 4 coupes. Et pour nous, c'était très confortable : on attendait notre tour en jouant tranquillement à la maison. Je crois que ma mère serait devenue chèvre s'il avait fallu nous emmener toutes les trois en même temps...
Evidemment, quand cette amie a déménagé, nous avons commencer à nous faire coiffer dans des salons - enfin surtout moi ! Mes soeurs gardent les cheveux très longs, et les leur couper revient à les amputer... même si ça ne ferait pas de mal. Moi, j'ai besoin qu'ils sèchent vite après la piscine le soir.

Mon père avait quant à lui son coiffeur attitré, chez qui il aimait bien discuter pendant des heures de tout et de rien. C'est vrai qu'il parlerait à un mur, alors un coiffeur, c'était trop facile. Seul problème, ce fameux coiffeur est arrivé à l'âge de la retraite... mais il va maintenant chez mes parents pour coiffer mon père à domicile !

lundi 9 novembre 2009

Astérix, toujours à la mode !

Ma grande a découvert récemment Astérix grâce aux figurines qu'elle a trouvée dans ces oeufs en chocolat qui contiennent une surprise. De fil en aiguille, elle a voulu regarder les vieilles cassettes vidéos que je conserve à la maison avec les dessins animés comme "Astérix le gaulois", "Astérix et Cléopatre". On avait presque oublié comment fonctionnait le magnétoscope, depuis le temps...
Et maintenant, elle lit mes bandes dessinées - enfin lire, j'exagère fortement, disons qu'elle regarde les images, elle n'est qu'en deuxième année de maternelle tout de même ! Et elle joue à être Cléopatre. Elle aimerait d'ailleurs avoir une boîte de Playmobil avec ce personnage pour Noël.

J'ai la collection complète des albums d'Astérix, y compris des albums en allemand ramenés de voyages scolaires. Enfin, ma collection est désormais incomplète, parce que je n'ai pas encore acheté l'album anniversaire qui vient de paraître.
Tout a commencé lorsque j'avais 6 ou 7 ans et que je venais d'apprendre à lire. Ma marraine a eu l'idée de m'offrir deux bandes dessinées pour mon anniversaire et j'ai tout de suite accroché. Du coup, elle a continué à alimenter cette collection pendant plusieurs années.
Bien sûr, au début, je ne comprenais pas la moitié des jeux de mots présents, mais au fil de mes relectures successives, je découvrais toujours un nouveau niveau de lecture. Car ils sont usés d'avoir été lus et relus. Mon petit doigt me dit que le virus circule à nouveau...

jeudi 5 novembre 2009

intoxication, méfiez-vous des restos !

En fin de semaine dernière, j'ai fait un repas entre filles avec deux copines dans une crêperie de Saint-Germain-en-Laye. Restaurant sympa, décoration charmante, service rapide, cidre bien frais, bref nous avons passé une excellente soirée...
Mais dans la nuit, une de mes amies a commencé à se tordre de douleur, verdict : intoxication alimentaire ! Elle avait pris une crêpe Saint-Germanoise, avec noix de pétoncle et champignons. J'avoue que je ne vois pas ce que cette crêpe a de local, parce que je me vois mal trouver des mollusques dans la forêt - à moins qu'on en trouve au camp des Loges ?!
Trêve de plaisanterie, j'en ai déjà fait une il y a quelques années, après avoir pris un café viennois dans une brasserie, et ça fait vraiment mal. Autant dire que depuis, j'évite tout ce qui contient de la chantilly !

dimanche 1 novembre 2009

Grippe A

Quand l'épidémie de grippe A a été découverte, en avril dernier, nous étions sur le point de partir aux Etats-Unis, alors qu'on parlait encore de centaines de morts au Mexique et qu'on nous annonçait une épidémie très dangereuse. Notre périple nous emmenait dans le Sud-Ouest des Etats-Unis et notamment à San Diego, à la frontière mexicaine. On n'en menait pas large au moment de partir et on a usé et abusé des solutions hydro-alcooliques, notamment dans les aéroports. Mes parents, quant à eux, avaient réussi à se faire prescrire du Tamiflu avant qu'il ne soit retiré des pharmacies pour faire des stocks.

A l'heure où j'écris, pas grand monde ne compte se faire vacciner contre cette grippe, qui, finalement, ne fait plus aussi peur. Je ne pense pas avoir besoin de le faire et les filles non plus. Mais mon mari se fera vacciner dès qu'il aura reçu la petite invitation, qu'on attend dans les jours qui viennent, car vu son état de santé, il fait partie des prioritaires désormais. Il a déjà été piqué contre la grippe saisonnière il y a plus de trois semaines.

Mon généraliste m'a éclairci le mystère qui planait l'année dernière sur ma vaccination : en fait, comme je n'ai pas de traitement de fond contre l'asthme, car il est sous contrôle, je ne fait pas partie des personnes à risque pour la Sécurité sociale. Ce qui, au fond, ne me déplaît pas. J'aurai bien le temps d'y passer d'ici quelques dizaines d'années!

Coutures et traditions

Dans ma famille, comme dans de nombreuses familles, coudre c'est une histoire de traditions. C'est ma grand-mère qui m'a appris à faire du point de croix, ma mère a une machine à coudre avec laquelle elle fait les ourlets des pantalons ou les rideaux...
Et moi, j'ai une machine depuis quelques mois seulement, avec laquelle je suis encore en phase d'expérience. Pour l'instant, je me suis contenté de faire quelques rideaux, ranges-pyjamas ou autres cubes pour offrir à des bébés. Mais je me suis acheté un livre de modèles pour enfants "Intemporels pour les enfants" et je suis en train de faire une robe à ma grande princesse. J'ai pris le tissu d'une jupe longue que je ne met plus depuis des années, pour ne pas gâcher... en attendant de me lancer pour de vrai.
Mais la reine de la couture, c'est une de mes tantes, qui fait des robes d'Arlésienne pour elle et toutes les jeunes femmes autour d'elle. C'est également elle qui a cousu la robe de mariée de ma soeur aînée. J'ai encore pas mal de pain sur la planche avant de l'égaler !

jeudi 8 octobre 2009

Ascenseurs, frayeur

Le week-end dernier, un de nos amis a perdu une heure dans un ascenseur bloqué. Il s'agissait de l'ascenseur du parking de sa résidence et bien sûr, son téléphone portable ne passait pas. L'agent qui a répondu à son appel de détresse lui a dit qu'il venait rapidement, mais qu'il était déjà en intervention. Au bout d'une demie-heure d'attente (personnellement je le trouve très patient), il a rappelé et on lui a dit d'attendre encore. Je ne vois pas ce qu'il pouvait faire d'autre de toutes façon. Il n'est arrivé qu'au bout d'une heure.
Pendant tout ce temps, sa femme l'attendait chez eux, se demandant bien ce qui se passait. L'angoisse !
Parce que être enfermé dans un ascenseur, je ne trouve pas ça effrayant. C'est peut-être plus dur pour ce qui sont dehors.

Il m'est arrivé une fois d'être enfermée dans un ascenseur, alors que j'étais en stage chez Hachette. Je partais chez moi, un soir, lorsque la porte s'est refermée sur moi. La machine ne voulait plus ni monter, ni descendre, et la porte était bloquée en position fermée. Il y avait quatre ascenseurs dans le bâtiment et je venais de prendre le mauvais.

En toute honnêté, je ne me suis pas affolée et j'ai simplement pressé le bouton d'appel. La réponse fut immédiate : des pompiers étaient stationnés dans un local au sous-sol du bâtiment, prêts à pallier à tous les problèmes. Mon interlocuteur m'a fait sourire, car il semblait convaincu que j'étais paniquée : "Ne vous inquiétez pas, madame, nous arrivons tout de suite. Respirez tranquillement..."
En moins de cinq minutes, j'étais déjà libérée, et tout allait bien, sauf que j'avais perdu dix minutes dans l'histoire. Les pompiers m'ont fait sortir, scrutant sur mon visage toute trace de traumatisme.
Les pauvres, ils devaient tellement s'ennuyer toute la journée, que ce genre de mésaventure avait dû devenir une sorte de passe-temps.